Le CCMI :
Le CCMI est le contrat de construction de maison individuelle. Il a été conçu afin de protéger les particuliers lors de la construction de leur maison. Il est la forme de contrat la plus employée dans la construction de maison individuelle. Il apporte un cadre juridique très clair notamment en termes de garanties de livraison, de prix et de délais.
Dans le cadre de ce contrat, le client est appelé « Maître d’Ouvrage ». Le CCMI est un engagement signé entre celui-ci, le constructeur, le garant du constructeur et le prêteur grâce à qui la maison est financée. Le client s’engage à acheter une maison, le constructeur à la construire, la compagnie d’assurance à mener le chantier à terme en cas de faillite du constructeur et le prêteur à accorder le prêt immobilier pour financer le projet.
Le contrat doit être impérativement signé avant le début des travaux. Une fois signé, le CCMI est envoyé au Maître d’Ouvrage par le constructeur par lettre recommandée avec accusé de réception. Le Maître d’Ouvrage dispose donc d’un délai de réflexion de 10 jours ouvrant droit à une rétractation.
Quel contenu pour le CCMI ?
Pour être accepté, le CCMI doit être conforme à la loi du 19/12/1990 et doit comporter un certain nombre d’éléments :
Quelles sont les garanties du contrat de construction ?
L’assurance Dommages-Ouvrage (DO) : une assurance obligatoire !
Le Maître d’ouvrage doit impérativement souscrire une assurance de dommages dite « Dommages-Ouvrage », avant le commencement du chantier, conformément à l’article L.242-1 du Code des Assurances. Cette assurance a pour but d’intervenir en préfinancement des dommages : elle permet de procéder à l’exécution de toutes les réparations couvertes par la décennale, sans attendre une décision de justice statuant sur les responsabilités de chacun. Pourquoi la souscrire ? D’une part pour garantir la rapidité des réparations en cas de problèmes constatés sur l’ouvrage dans les 10 ans, et d’autre part, en cas de revente de la maison, le Maître d’Ouvrage est personnellement responsable vis-à-vis du nouvel acquéreur de toutes les conséquences résultant du défaut d’assurance.